En voilà un projet intéressant et surprenant au premier regard, un groupe tout nouveau de death metal nommé ASINHELL : tout un programme !
Surprenant car Michael Poulsen mène depuis plus de 20 ans VOLBEAT sur toutes les scènes du monde avec un large succès. Mais il est ici bien loin du rock heavy de Volbeat puisqu’il s’agit de death metal old school !
Eh bien pas si surprenant car, pour les plus die hard, rappelons que Poulsen à démarré en outre sa carrière avec DOMINUS. Un death metal davantage brutal et méchant, avec quatre albums à la clef.
Du rock Volbeat au death metal de ASINHELL
Michael Poulsen, en travaillant sur le dernier album de VOLBEAT en 2021 à écrit et sauvegardé un tas de riffs death metal. C’est du coup plus tard avec son ami et voisin Morten Thoft Hansen (batteur de Raunchy) qsu’ils ont commencé à mettre tout ça en place en tapant le bœuf dans le garage de Morten.
La colonne vertébrale de la créature était par conséquent en place et la direction donnée.
Poulsen a dit:
« L’album a été inspiré par le death metal de la fin des années 80 et le début des années 90 «
Reste à trouver un hurleur capable de donnée vie à la bête pour ouvrir les portes rouillées des enfers ! Et venir dans un souffle hurlant ravager les scènes mondiales : ce sera encore une fois en faisant appel à un ami.
Qui de mieux pour un tel projet rendant hommage aux grands anciens que Mark Grewe (insidious disease, ex Morgoth ) qui déclare :
“Je connaissais Michael depuis assez longtemps et il a toujours mentionné que nous devrions faire un projet de death metal un jour, mais je ne l’ai jamais pris trop au sérieux parce qu’il était tellement occupé avec Volbeat”
Tout est enfin en place et la créature surgit des cendres du passé et a enfin repris souffle et se nomme ASINHELL : le premier massacre peut donc commencer, il se nomme Impii Hora (l’heure du diable en latin).
L’album est profondément inspiré par toute cette vague de la fin des années 80/début des années 90 et plus largement par le death metal old-school. L’une de nos influences les plus flagrantes est évidemment Chuck Schuldiner, le légendaire frontman de Death. Chuck est l’un de mes chanteurs de death metal préférés, le second étant notre chanteur Marc (Grewe). Alors comme le dirait Chuck : ‘Let the metal flow’ !”
UNE PRODUCTION DE CLASSE PAR JACOB HANSEN
Les trois guerriers infernaux se sont de plus réunis avec le producteur de VOLBEAT Jacob Hansen pour produire, mixer et jouer de la basse sur leur premier album. Quand il fallu enfin ajouter de la guitare solo à l’album, Michael ne chercha pas plus loin que son ami de The Arcane Order, Flemming C. Lund.
Avec Island of dead men le second single Poulsen déclara que c’était l’un des titres les plus rapides et agressif de l’album.
Dès les premières secondes, on est sous les roulements impressionnants d’une batterie qui claque comme autant de coups de mitrailles, se transformant en barrage d’artillerie. Basse tendue, voix qui hurlent pour monter à l’assaut, la chute du fidèle guerrier est annoncée, bienvenue en enfer !
Quelques respirations plus doom sont bienvenues comme sur inner Sancticide avant d’être déchiré par le hurlement des guitares et du chant.
Aucun doute : tout ici est digne des grands anciens du Death old-school du début des années 90 et en est un hommage vibrant,
Un album qui nous replonge dans cette ére bénie durant laquelle le death explosa et marqua de son sceau infernal le monde Entombed et Bolt Thrower en tête.
Un album qui nous replonge donc dans cette ére bénie durant laquelle le death explosa et marqua de son sceau infernal le monde Entombed et Bolt Thrower en tête.
Je replonge dans le pêché ultime sur un rythme très rapide et lourd. Ma tête headbangue à s’en décrocher.
Et quelle tuerie sur l’île des morts ! Agressif et aiguisé comme une feuille de boucher qui déchire les chairs tout en ayant quelques respirations pour mieux achever le travail .
La loi infernale de la meute de loups hurlée à l’envie résonne dans tout mon corps avec une intensité animale comme un lointain souvenir primaire.
Pas besoin d’être voyant pour comprendre qu’impii hora est un album féroce
Quelques solos de guitare efficaces transpercent néanmoins par instant la masse puissante de l’ensemble comme sur desert of doom ainsi que sur wolfpack laws.
Pas besoin d’être voyant pour comprendre qu’impii hora est un album féroce. Ce dernier fait en réalité plus que marcher dans les pas des légendes qui les ont nourris dans leur jeunes années .
J’ai à l’écoute d’impii hora et à l’écriture de cette chronique une pensée pour LG Petrov (Entombed, Entombed ad, Firespawn) mort en 2021. Son fantôme surgit et hante mon antre, est ce du à l’heure impie?
Après reflexion, une évidence saute aux oreilles. L’heure du diable est un hommage plus que parfait aux origines du Death metal de la fin des eighties. Un hommage en effet plus que légitime vu l’histoire de ses membres et il est bon de se rappeler d’où on vient pour savoir où l’on va ! Poulsen a par conséquent réussit un retour gagnant dans les arcanes du temps et a libéré tous les souvenirs qui traînent dans les limbes méphitiques des heures glorieuses du Death.
Enfin, l’album sort chez Metal Blade le 29 septembre 2023.
IMPII HORA TRACK LISTING:
01. Fall of the Loyal Warrior
02. Inner Sancticide
03. Island of Dead Men
04. Trophies
05. The Ultimate Sin
06. Wolfpack Laws
07. Desert of Doom
08. Pyromantic Scryer
09. Impii Hora
10. Føj for Helvede
ASINHELL LINE UP:
Michael Poulsen: Guitar
Marc Grewe: Vocals
Morten Toft Hansen: Drums
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