BAPTISE DU GRAND SAUT VERS LA PLUS BELLE DES MORTS QUI SOIT!

Joe

Journaliste metal depuis 25 ans. Boss de Loud tv

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Date de publication : 25/02/2022

Mots-clés : Chroniques, Clips

Note de la rédaction :

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SHADOW OF INTENT logo

IL N’Y A PAS DE BELLE MORT. IL Y EN A QUI SONT BELLES A RACONTER. MAIS, CELLES-LA, CE SONT LES MORTS DES AUTRES.

ALLIAGE DU FEU, DU SANG, ET DE L’AMOUR

SHADOW OF INTENT s’offre à moi, me tend son cœur brûlant qui bat encore rapidement, fumant sur une lave de SANG, hors de son poitrail. L’entité fantastiquement belle, méchante et spirituelle est venue par moi, pour moi, à nu, afin de me révéler les futures atrocités du monde qui verront plonger les nations dans un conflit armé mondial sans précédent.

ABERRATION HUMAINE

Aberration humaine, provoquant, chaos, souffrance, famine, esclavage et violence la plus extrême. Nations qui tenteront de résister en gardant leurs âmes et leurs identités. Même si elles seront en proie à de nombreuses traîtrises, immondices et bassesses, provoquant ainsi, conflits internes et guerre civiles les plus abominables jamais vues.

ROI SAURIEN

Moi encore enfant, futur ROI SAURIEN, le pou de la bête, encore scellé dans la paume de ma main, me voilà transporté vers le très haut d’un cratère. Adieu, baptisé du grand saut vers la plus belle des morts qui soit! Perdant ma peau de nouveau né, pour y trouver le futur tortionnaire du monde dans une fresque épique, course effrénée et symphonique (« Farewell ») commandée par l’immensité cauchemardesque d’une voix abyssale sous un déluge de blasts horrifiques et rapides comme l’éclair.

ELEGY

ELEGY d’une future vie qui peut commencer par s’inviter sur une douceur instrumentale où seul la guitare pleure (« Saurian King »), puis s’exprimant par les éléments d’une conquête bestiale au chant CORE, faisant trembler la terre de mes ennemis, rythmes endiablés très progressifs et discrètement symphoniques.

Un refrain effrayant, annonciateur du feu foulant et détruisant tout sur son passage (« The Coming Fire »). Déclenchant l’entrain des pieds, tambours d’une armée au chant furieux déclamé par des choeurs frénétiques et presque clairs et mélodiques. Une fougue encadrée par un brasier d’émotions intensément chaudes et majestueuses, prenant fin sur de magnifiques lignes de basse et de mesures classiques.

OH FURY

Une FURIA (« Of Fury ») au service d’un futur génocide bien plus féroce (« Intensified Genocide » et son flow incroyable). Pourtant étonnamment bercée par une musique au groove presque heureux, me rappelant les prémices de vie qui m’anima jadis. Mage vocal en perpétuellement mouvement, variant son écho et son intensité sur un discours musical devenant bien plus sombre et grave. Sentiments glaçants d’une fin épileptique (et ya ya ya) et haletante, dont les toutes dernières touches se referment sur le chapitre nostalgique de ma tendre enfance.

DESORMAIS SPECTRE D’ADULTE EN FEU

Désormais spectre d’adulte en FEU, voyageant à très vive allure dans les démons humains les plus viles, orchestrés par l’incroyable beauté du SHADOW OF INTENT. Cependant, en capacité d’accomplir un exploit considérable en déclenchant un torrent d’amour et d’empathie pour les exilés de son deathcore fastueux (« Life of Exile »). Lui, bête à plusieurs têtes, déployant si souvent celle de l’arsenal, mère de chagrins et de monstruosité.

UNE VIE D’EXILE

Une vie d’exile où des millions sont venus mourir, (« Where Millions Have Come to Die ») s’éteignant loin de leur terre natale dans un fracas de leads démentielles, et de pas militaires cadencés et meurtriers.

SHADOW OF INTENT RALENTI ALORS MA CADENCE

SHADOW OF INTENT ralenti alors ma cadence (« From Ruin… We Rise ») pour me faire chavirer le sang, me sortir le crâne des cendres, de la poussière, et des ruines par le chant clair empli d’espoir pour le peuple, désormais prêt à ne plus subir son oppresseur.

DES RUINES

Des ruines, le soulèvement s’organise déferlant comme un ouragan à l’ampleur musicale infiniment plus violente et démesurée. Tempête aux voix spectrales ténébreuses et orageuses, se consumant lentement sur un mid-tempo en retour de grâce, s’éclipsant sur le chant des ruines et de ses notes douces de piano.

Instant, où mon SHADOW OF INTENT m’emmène dans un tourbillon instrumental, à la conquête magistrale (« Reconquest ») et très chantante de chaque instrument (quelle basse) sous fond de fresque épique et exotique.

AINSI JE SIGNE MON RETOUR

Ainsi je signe mon retour des entrailles de la terre changé, et pour me rallier aux causes les plus justes en passant de futur tyran à celui qui vaincra en trois actes poétiques, sans y éviter plaintes douloureuses et sentiments mélancoliques (« Elegy I: Adapt », « Elegy II: Devise », « Elegy III: Overcome »).

Voilà comment ELEGY s’achève. Beauté à l’alliage de feu, de sang, et d’amour. Et SHADOW OF INTENT en est son plus bel emblème.

L’UKRAINE

Aujourd’hui sa force de frappe fait route sur l’UKRAINE (thématique) en répandant une terreur clairvoyante au souffle de liberté sur son oppresseur communiste. Et l’art suprême de SHADOW OF INTENT est de soumettre l’ennemi sans combat. Autant vous dire que bon nombre d’entre nous est déjà à genou, les mains dans le dos et ce depuis fort longtemps…

DANSER EN TANT DE GUERRE, C’EST COMME CRACHER A LA GUEULE DU DIABLE. HAFIDE AGGOUNE.

LINE-UP:

BEN DUERR: CHANT

CHRIS WISEMAN: GUITARE, CHOEURS, PROGRAMMATION, CHANT CLAIR

ANDRE MONIAS: BASSE, CHOEURS

BRYCE BUTLER: BATTERIE

TRACKLIST DE ELEGY : (60 m)

01. Farewell
02. Saurian King
03. The Coming Fire
04. Of Fury
05. Intensified Genocide
06. Life of Exile
07. Where Millions Have Come to Die (PHIL BOZEMAN)
08. From Ruin… We Rise
09. Blood in the Sands of Time (CHUKE BILLY)
10. Reconquest
11. Elegy I: Adapt
12. Elegy II: Devise
13. Elegy III: Overcome