Chronique album de LYNN PROJECT « Saint »

Partagez !

Note de la rédaction :
/5
Chronique album de LYNN PROJECT « Saint »

Comment décrire LYNN PROJECT ? 1 chanteuse Anna, 1 grateux Guillaume, le batteur Dimitri et le bassiste Ray. 3 Musiciens emmenés par une frontwoman dotée d’une énergie dévastatrice et d’un charisme époustouflant, voici le line up de ce combo Parisien formé en 2016. Pendant 2 ans le groupe a cherché son style, en 2018 arrive le premier EP et le premier concert en Juin de la même année. En 2019 arrive « Saint » leur premier album. Préparez-vous à entrer dans une ambiance horrifique en écoutant ce CD, dérangeant pour certains titres, inquiétant pour d’autres, ce qui est sûr c’est que cette écoute ne vous laissera pas de marbre.

« Auror » titre qui ouvre cet album, commence par une intro inquiétante puis la montée en puissance se fait tout au long de ce titre qui vous permet de découvrir la voix de Anna, vous verrez par la suite que cette voix contribue grandement à l’ambiance générale de cet opus.

Le second morceau « Lithian » possèdera une approche un peu plus heavy avec une intro batterie lente, la structure et l’essence du morceau sera approximativement la même que « Auror »

Voici venir en troisième, le titre éponyme de l’album « Saint », ce morceau est une claque magistrale, ici vous allez découvrir toute l’étendue de la voix de Anna et croyez-moi j’ai rarement écouté quelqu’un possédant une telle étendue vocale. Chuchotante, dérangeante, hurlée rageuse ou encore des growls à faire pâlir certains chanteurs de Death. Ici la musique et la voix se marient à la perfection pour vous faire traverser ce titre d’une manière magistrale, c’est maîtrisé et d’une justesse implacable. Ce n’est pas pour rien que « Saint » a été choisi comme single de l’album, car il est à mon sens le morceau le plus représentatif de cet opus.

Les musiciens ne sont pas en reste car ils font un boulot formidable sur chacune des compositions tant par la justesse que par la qualité des riffs, le guitariste Guillaume qui est seul, prouve qu’il est à l’aise en toute circonstance, il nous montre sur « Cannibal » « Nothingness » et « Moonviola » respectivement 5ème, 6ème et 8ème titre de l’album une maitrise parfaite des parties non saturées.

La batterie et la basse contribuent ici massivement à l’atmosphère sombre et dérangeant de chaque morceau.

Le 9éme et dernier titre « Eroll » colle parfaitement au reste de l’opus et clos admirablement bien « Saint ».

Grosse claque cet album qui est déjà disponible depuis Avril ! Voir le groupe sur scène m’a permis de mieux comprendre leur univers. Ici c’est la folie qui est revisitée tout au long des 9 compositions de « Saint », rien est à jeter, il suffit de caler la galette dans la platine pour se rendre compte à quel point il est difficile de ne pas y revenir. Dernière chose, s’ils font un concert par chez vous, ne les ratez pas.

Partager cet article

Comments are closed.