Le bateau pirate de BLACKBART est de retour mes frères et mes sœurs, naviguant de nouveau sur les mers de sons du heavy métal français, prèts à batailler, à bondir pour asservir le peuple français à sa horde de notes belliqueuses. Tel un fantôme dans un brouillard épais, il est là de nouveau avec son équipage, vous enivrant de vin, vous offrant des femmes à la petite vertu. Peu vêtues, aux formes rondes et généreuses, laissant apparaître leur beau triangle d’or. Mais vous risquez bien plus avec ses quatre loups musiciens cachés à bord, se fondant dans le décor de la débauche écossaise de leur commandant JOHN BARTHOLOMEW ROBERTS. Une musique qui risque de vous défoncer la carafe, pourtant sans épées, ni aucune arme, seulement avec quatre nouveaux morceaux qu’ils désirent vous jouer aujourd’hui en live, mais aussi en pleine lumière, si toutefois la peur ne vous gagne pas avant. La précédente bataille musicale sur les terres du baronnet noir, à CASNEWYDD-BACK fût une réussite totale pour nos flibustiers lillois. Un combat de maître donnant une troisième œuvre à la victoire écrasante et incontestable, dont STAN W DECKER grava de son doigt inquisiteur et magique le pavillon du bateau nordiste. La fête embrasant la scène du navire dès l’écho des premières notes résonnant en chœurs ivres d’alcool de « chaloner ogle ». Energie, riffs ciselés à la hache, ouvrant pour l’enclume qu’est le fantastique « le maître ». La cour faite de repris de justice, d’âmes égarées en tout genre, semble médusée, hypnotisée par la section rythmique lente et lourde. Un malaise contrastant avec les guitares débridées et rapides du paysage de la NEW WAVE OF BRITISH OF HEAVY METAL, sonnant presque légères et joyeuses parfois. Tous s’agitent, dansent en ronde invoquant « le maître »…..
Mais il est déjà à bord propageant son virus pandémique dans « le panier de crabe », un guet-apens aux riffs délicieux, aux harmonies goûteuses. Un plaisir auditif pour les amateurs où amatrices, même les plus délurés, de superbes guitares. Aucun homme ne peut servir deux maîtres: car il haïra l’un et aimera l’autre. On ne peut à la fois servir DIEU et MAMMON. Le DIEU de la convoitise et du mécontentement « mamon » au refrain chanté en anglais poussera t-il l’équipage de BLACKBART à l’esclavage, à la folie ou bien à la potence d’un peuple anglais arrogant, laissant seul les musiciens graciés à leur sort? Ainsi l’erreur sera t-elle irréversible? La lumière se transformant en PIECE DE HUIT? Note: 8/10.
LINE UP:
BADASS: CHANT, BASSE.
RUDD: GUITARE
ZOZIO: GUITARE
MARCO: BATTERIE.
PAPABORDG POUR LOUD TV.