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Chronique du nouvel album de NECROTTED – Operation : Mental Castration

necrotted album

L’Allemagne, ça avoine !

Il est rare qu’en Allemagne, niveau Death Metal, on fasse dans le sentiment. C’est donc en toute logique que NECROTTED nous délivre un album brutal.

Il faut l’admettre, d’entrée de jeu, le nom de l’album accroche : OPERATION : MENTAL CASTRATION ! Rien que ça ! On se doute qu’avec un titre pareil on ne va pas se retrouver à gambader dans un décor champêtre main dans la main avec Laura Ingalls. Et pourtant, si la distribution de salade de phalanges est au rendez vous, l’album est bien plus subtil qu’il n’y parait.

Faites entrer les victimes

Dès le départ, nos Allemands du Sud nous sautent à la gorge avec des rytmiques démentielles. Les guitares sont aiguisées comme des engins de torture. Chaque note se fait ressentir à la perfection en alternant avec malice, rapidité et lourdeur.

Inutile de préciser que la voix de notre bourreau, Fabian Fink, utilise une palette aussi large que possible : Growls et Screams en tous genres. D’ailleurs, c’est avec surprise que nous découvrons notre Julien Truchan national (Benighted) faire un featuring sur le titre  Asocial Media Whore ! Ce n’est pas pour nous déplaire !

Brutal, mais pas que…

Comme je vous le disais juste avant, l’univers de Necrotted est plus subtil qu’il n’y parait. Habitués à du gros Death qui tache façon Cannibal Corpse et ses horreurs, vous serez ici embarqués dans les dérives de la société de consommation.

En effet, des titres comme Compulsory Consumption ou encore  Work Hard, Gain Nothing le mettent parfaitement en exergue. Evidemment nous retrouvons tout cela à grands coups de torgnoles.

Mais nos chers teutons ont le sens de l’amitié. Pour sur, c’est Grimo, chanteur de Cytotoxin que nous retrouvons en guest sur Happy Dysphoria. Un titre encore une fois bien brutal qui ne lésinera pas sur les pig squeels.

Un album varié

Vous l’aurez compris, Necrotted distribue sa violence avec finesse. On retrouve dans cet album tout ce qui fait le charme d’un Brutal Death créatif. Qu’on se le dise, les Beatdowns et autres Blastbeats se marient à merveille avec les envolées mélodiques, comme sur The Burning Emptiness In Me ou encore Cynic Suicide.

En somme, nous prenons 10 morceaux en 33 minutes chrono en pleine face. Necrotted nous délivre un album talentueux au bon goût de reviens y.

necrotted band

Ma note : 

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