KATAKLYSM : DAVID VS GOLIATH

UN MINCE INTERET RENVERSE PARFOIS LES PLUS GRANDS PRINCIPES: C’EST LA PIERRE DE DAVID ABATTANT GOLIATH. JEAN ANTOINE PETIT

LA PROPHETIE

La prophétie se trouva ainsi écrite : le jour où un nouveau KATAKLYSM venu des vastes grands froids pointera son doigt inquisiteur et rampant d’envie sur la flétrissure de son monde, la porte des ténèbres hurlera sa plus effroyable violence, sans qu’aucune divine résistance ne lui soit pourtant opposée.

Ainsi, une plaie béante aux excrétions noires sang  y sera versée dépouillant sur son chemin toutes les âmes les plus squelettiques, consumant jusqu’au tout dernier germe de poussière de leurs os si chétifs. Cet instant, marquera le droit offert au « roi » GOLIATH de renaître de ses cendres. Couronnement à la décomposition nauséabonde qui embaumera le grand jour des démons humains les plus vils, pour y frapper de son fougueux revers Death Metal l’histoire.

Alors, le ciel laissera apparaître une nouvelle scène homérique, lourde, et rapide qui prendra la forme et vigueur de l’air ambiant. Adversaire redoutable, aux desseins spectaculaires, dissimulant en son sein un parasite de vie, unifiant passé biblique guerrier aux moisissures terriennes d’aujourd’hui, deux mondes ne faisant plus qu’un. Ainsi le juste croira, sans voir, et sera épargné, les autres seront victimes du courroux d’une bataille frénétique entre un géant extrêmement véloce et habile et un berger, muni d’une seule et unique fronde, celle du coeur et du courage de son Dieu.

Du pays des morts au pays des vivants (« From The Land Of The Living To The Land Of The Dead »), vivants s’offrant aux morts, la divination est enfin présente et le glas du KATAKLYSM exulte les prouesses de son titanesque GOLIATH. L’ange de la tromperie y déploie ses ailes noires, battant le rythme d’un forcené doté d’une véritable démonstration de brutalité (« Dark Wings Of Deception »), n’ayant au contraire de l’entité qu’il porte et transcende, la moindre faiblesse à offrir.

Violent, fulgurant, sans concession autant que mémorable (les refrains), GOLIATH écrase les débris terriens d’une cadence endiablée, d’un son dense et limpide. Où le poids lourd groove (riffs époustouflants) dans son entièreté, emmené à la dualité par les roulements de tambours retentissants de son nouveau meneur de toms.

La présence du champion des philistins, se signale âprement à DAVID, par les effrénés et imparables (« Goliath », Die As A King »). Personnifiant l’extrême rudesse des coups infligés dans la bataille (déflagration brûlante et intense pourvue de finesse et nombreuses mélodies marquantes), menant pourtant « « l’insignifiant » à la victoire sur le colosse auquel il s’opposait. GOLIATH s’offrant ainsi à la mort, digne comme les grands rois. Tête tranchée et corps en combustion (« Combustion »), la dépouille du géant y laisse encore ses voix criardes (quelle performance) et glaciales chasser la flamme des vivants, au profit des cris stridents cadavériques du néant.

Désormais vaincu, la bête se voit marcher du pays des vivants au pays des morts avec une énergie renversante. Death Metal royal et ultra accrocheur (« From The Land Of The Living To The Land Of The Dead ») , qui l’envoie vers le bas où l’attend sagement son rédempteur projetant l’image d’une introduction épique et dantesque (« The Redeemer »), à un rachat aussi sauvage que mélodique.

Dès lors, aussi cruel que le KATAKLYSM soit, l’entité qui décida de refaire le conte, fait parler pierres tombales et cercueils (« Gravestones & Coffins ») en ralentissant quelque peu la cadence, sur un riffing parfois proche du HEAVY METAL. Chaudes Sensations qui perdurent (« The Sacrifice For Truth« ) sur la danse de fin (la basse). Véritable sacrifice explosif qui conclut le légendaire DAVID CONTRE GOLIATH et qui aujourd’hui ne voit qu’une seule vérité, celle écrasante et émérite du KATAKLYSM comptant le héros méchant (« Heroes To Villains »).

Du berceau au cercueil…

C’EST ACCOMPLIE !

CE QUE VOUS AVEZ UN MAL FOU A COMPRENDRE, C’EST QUE GOLIATH EST TOUT CE DONT VOUS AUREZ JAMAIS BESOIN. TOUT CE DONT CHACUN AURA JAMAIS BESOIN. NOTRE PRODUCTION VA DU BERCEAU AU CERCUEIL. JASPER FFORDE