Chronique du nouvel album LOKURAH « Distorted Truth »
A noter que ce nouvel album a été mixé par Fredrik Nordström, déjà aux commandes pour les groupes IN FLAMES, SOILWORK DIMMU BORGIR, POWERWOLF notamment.
Bière ouverte, fauteuil investi, casque vissé sur les oreilles, je me lance en quête de cette vérité déformée.
L’album débute avec VOID FACTORY, premier single sorti avant l’été. Pas de préliminaires, ça déboite d’entrée de jeu. Ce morceau puissant alterne subtilement avec des passages chant clair apportant un peu de douceur toute relative au morceau.
Le second single, IN THIS GREY TIMES sorti le 28 Octobre est tout aussi explosif et efficace et certainement une des meilleures compositions de cet album. Le riff rappelant le hardcore new-yorkais, avec le titre repris en chœur donnant une puissance supplémentaire au refrain. Cette influence à la HATEBREED se retrouve sur INTOLERANT. Ces morceaux feront des ravages en concert où l’on imagine facilement une horde de chevelus, de barbus, de tatoués courir en cercle ou se télescoper après un wall of death dans un esprit cathartique.
Niveau technique, c’est impressionnant et le mixage permet à chaque corps d’être parfaitement représenté.
Mentions spéciales au seul guitariste du combo, un véritable 4×4 capable de nous emmener sur de multiples terrains au court d’un même morceau. Ainsi qu’au batteur, métronome apportant l’ordre au sein de ce chaos où se déchaîne le chanteur, certainement sponsorisé par Toplexil tant la puissance libérée par ses cordes vocales prend au tripes. Le chanteur typé hardcore si l’on aime les cadres, s’engageant avec autant de succès au chant clair ou lors de passage plus death, voire black metal ( THE BERSERKERS’ MASTER).
Ce chant clair, principalement utilisé lors des refrains ( THINK TWICE – MURDER ONE ou FAITH VERSUS REASON entre autres) est une piste de travail pour la suite, étant parfois sous exploité et techniquement légèrement moins maîtrisé que le chant disons plus guttural.
L’album se termine sur « DEFILED », dans la continuité des précédents morceaux. Cela laissant l’impression que la rage n’est toujours pas dissipée après ces 12 morceaux très énervés, ouvrant la porte naturellement à une suite déjà très attendue pour ma part.
One Response
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