CE COEUR BATTANT AVEC FERVEUR
Et c’est avec ce coeur battant avec ferveur pour sa passion d’artiste que le multi-instrumentiste américano-suisse MANUEL GAGNEUX su ne faire qu’un avec celui d’un public, déjà largement conquis à sa cause. Faisant fi pour l’amour qu’il partage avec lui, de volonté, d’abnégation, et de dévotion sans limites.
Un mec singulier, unique, profond et sincère qui ne peut tromper la masse de fidèles déjà agglutinés au cœur de son projet. Partageant ainsi des sons, des mots où coule son propre sang en abondance. Celui issu du métissage de deux parents musiciens. Une mère afro-américaine et un père Suisse d’où il puise une partie de son génie.
Même si il fut peut-être aidé un jour par un destin joueur et malicieux lui proposant la possibilité d’inclure un mariage peu évident, à première vu incongru, entre Black Metal et chansons traditionnelles d’esclaves américains.
Des influences en état de latence, qui ne demandaient qu’à n’être qu’évidence pour s’imposer. Dès lors le projet prit des proportions que même l’intéressé ne put anticiper, ni deviner. Une ingéniosité dont l’étincelle procura un brasier à la mouvance folle, qui remporta tous les suffrages sur son passage.
UN SUCCES A L’ALLURE SACRE
Un succès à l’allure sacré et fracassant marquant la première œuvre DEVIL IS FINE (2016). Une fièvre sonore qui gagna également le monde de la scène metal, ouvrant une voie royale à ZEAL & ARDOR pour fouler les portes des festivals les plus prestigieux et éclectiques qui soient. MANUEL GAGNEUX s’offra tout, du metal hurlant HELLFESTIEN au jazz sessions improvisées du MONTREUX JAZZ FESTIVAL, l’ébouriffé ne se refusera rien, non rien de rien.
Il ne fera que confirmer avec STRANGE FRUIT (2018), ce que tous savaient déjà depuis deux bonnes années: la pertinence d’un nom fou où excelle l’excellence en tout point. Une vague de fraîcheur où le virtuose s’amuse malicieusement, non sans s’en dissimulé, éclaboussant l’univers metallique, et plus largement la sphère rock mondiale.
WAKE OF A NATION
Evidemment s’en suivirent ainsi, un double album live, pour bénir tout ça, puis tout aussi délectable un met au format EP sympathique, WAKE OF A NATION (hommage à GEORGES FLOYD tué par un policier en 2020).
Aujourd’hui, sous un hiver plutôt clément avec ses patients, le temps de nous réchauffer d’avantage est venu, avec une nouvelle œuvre du grand ZEAL & ARDOR. Une invitation à danser avec de nouvelles ombres sonores, maîtresses d’un voyage ardent sur un troisième opus éponyme, atteignant sans doute l’art de la quintessence artistique du sieur GAGNEUX.
Les yeux fermés, les premières mesures du disque nous immerge dans le monde ésotérique du petit génie suisse ??(Décidément comme les français, ils sont partout, le talent n’a point de frontière). Toile artistique connue, emplie d’effets hallucinogènes emprunt de mélanges ambitieux et osés, comme le negro spirituals, blues, rock, electro et bien évidemment parlant également la langue acéré du metal extrême.
ZEAL & ARDOR
ZEAL & ARDOR prend place (« Intro/Zeal & Ardor ») par des intentions sombres et inquiétantes, comme la boucle glaçante d’un futuriste scénario Hollywoodien où la stèle de marbre finit par se briser sous les brûlantes incantations de l’organe vocal magnifique et solennel du bonhomme. Une voix qui domine allègrement les débats sur une nouvelle galette qui n’oublie jamais de la mettre sur orbite par de somptueuses compositions imperméables à la moindre défection.
« Intro/Zeal & Ardor » déroule le tapis rouge, pour un trépidant « Run ». Une course poursuite, méchamment orchestrée, à la tension hystérique, jusqu’à son paroxysme final. Un éponyme allumant toujours la mèche pour y faire ensuite exploser les plus belles sensations, et ce sur la totalité des quatorze morceaux, plutôt courts (entre deux et quatre minutes) qui composent l’offrande.
Sans connaître la moindre faiblesse, GAGNEUX est gagnant à chaque prise d’initiative, tolérant les plus grands écarts et les trouvailles génialissimes, faites d’un grain toujours si atypique et original.
RUN
« Run » défile à la vitesse du son pour laisser ensuite ZEAL & ARDOR paraître lourd dingue sur « Death To The Holy ». Un mélange stylistique qui ne surprendra plus les aficionados du monstre à la coiffure prise électrique. Mais, désormais passé icône, dans la façon de les appréhender, agençant son travail d’écriture avec une fluidité sans équivalence, ne laissant transparaître aucune impression d’assemblage douteux.
L’écrasante stupéfaction de « Death To The Holy » jouant du coude avec le pas rieur et danseur de « J-M-B ». Allemand et anglais se mariant par enchantement, comme de la dentelle haute couture dans la merveille vocal qu’est « Götterdämmerung ».
LE DOUX REVE POPETISANT IMMERSIF
Le doux rêve popétisant d’« Emersion », aux effluves marines n’abdique jamais, même dans les accélérations les plus soudaines, hypers agressives mais hautement captivantes qui font suite. Mais résonnent comme un sonar, parfois presque lointain mais toujours audible. Une danse classique s’invitant à conclure ce petit bijou au style charmeur.
LA POESIE RACONTEE
La poésie racontée d’ « Erase » dans ses balbutiements tranche littéralement avec la suite du morceau créant une apesanteur pachydermique. Des émotions enfantines qui resurgissent, se distinguant également du final de la sudiste chaleur de « Golden Liar ».
« Hold Your Head Low » copulant sons doux et mélancoliques avec un black metal épique et strident au déroulement quasi religieux et ovniesque. Une fluidité entre les deux éléments tenant des dieux (on sent sur le pont atmosphérique, l’influence notable d’avoir fait la première partie d’OPETH, malgré l’unicité du titre). Le metal est la structure de soutient aux péripéties de la musique du dit Dieu, rythmant, percutant la folie artistique de l’hybride à l’apparence humaine.
A-H-I-L REFERME LA BOUCLE
A-H-I-L referme la boucle ouverte par « Intro/Zeal & Ardor », au rythme cardiaque différent, dont la course semble proche de l’épuisement, du découragement et de la (petite) mort.
Une œuvre conceptuel que GAGNEUX considère comme la perfection qu’il devait atteindre au départ de son projet. D’où la reconnaissance porté, en choisissant de le baptiser du nom du groupe.
Un jeu aux plaisirs jouissifs, pourtant conceptuel, ironie haletante et sérieuse jusqu’au sujet les plus brûlants lui givrant le cœur. A la composante plus metal, socle qui lui confère une dimension moins hétéroclite que ses deux illustres (déjà) aînés.
DANGEREUSEMENT ACCROCHEUSE
Une troisième oeuvre à la synthèse bigrement réussie, tout en conservant la fraîcheur des premières expérimentations de jeune artiste. Dangereusement accrocheuse en tout point, même sur ses structures les plus étranges et biscornues, sanctifiant poprement une foule encore plus grandissante qu’elle ne l’est actuellement.
De toute façon, le génie n’est pas fait pour dormir et attendre l’apocalypse dans sa lampe magique, n’est-ce pas ?
HEUTE IST DAS GENIE SCHWEIZER
Le compositeur déclare à propos de ce nouvel opus :
« Avec cet album éponyme, nous sommes arrivés là où j’imaginais que ce projet devait sonner. C’est le plus long travail que nous ayons fait sur un seul album et je crois que ça se voit. La chose la plus importante pour un album comme le nôtre est de vous transporter instantanément dans notre humeur, notre monde. Même si ce n’est pas celui que vous attendez de nous, cet album est à la hauteur. Nous avons eu le temps d’affiner ce qui nous rend intéressants et les sons que nous aimerions explorer, et grâce à cela, nous avons trouvé notre maison. La maison brûle. Bienvenue à la maison. »
LINE-UP:
MANUEL GAGNEUX: TOUS LES INSTRUMENTS ET VOIX, COMPOSITIONS INTEGRALEMENT.
A L’EXCEPTION DES PARTIES DE BATTERIE.
TRACKLIST:
01. Intro
02. Run
03. Death To The Holy
04. Emersion
05. Golden Liar
06. Erase
07. Bow
08. Feed The Machine
09. I Caught You
10. Church Burns
11. Götterdämmerung
12. Hold Your Head Low
13. J-M-B
14. A-H-I-L
Toutes les chansons ont été écrites par MANUEL GAGNEUX qui parle en plusieurs langues, avec des paroles en allemand mélangées à l’anglais. ZEAL & ARDOR succèdera à STRANGER FRUIT paru en 2018.
DISCOGRAPHIE:
DEVIL IS FINE (2016)
STRANGE FRUIT (2018)
ZEAL & ARDOR ( Le 11 février 2022)
PRODUCTION:
L’album a été enregistré par MARC OBRIST et le frontman MANUEL GAGNEUX au HUTCH SOUNDS et mixé et masterisé par WILL PUTNEY au GRAPHIC NATURE AUDIO.
TOURNEE:
Le groupe sera de passage en France en ouverture de MESHUGGAH au printemps 2022
Egalement au HELLFEST de CLISSON début juin.
Ecumant actuellement les ETATS-UNIS avec MASTODON et OPETH.
ARTWORK:
SORTIE/LABEL:
Le projet de metal avant-gardiste suisse ZEAL & ARDOR sortira son nouvel album, intitulé ZEAL & ARDOR, le 11 février 2022 via MVKA.
LIEN FACEBOOK DU GROUPE:
https://fr-fr.facebook.com/zealandardor
ARTICLE SUR UN AUTRE OVNI, CELUI-CI ALLEMAND: THE RUINS OF BEVERAST
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PAPABORDG POUR LOUD TV.