Pour savoir comment finit le titre du dernier album de PRIMORDIAL (How it ends – sortie le 29 septembre chez Metal Blade records), il faut savoir comment ça commence !
PRIMORDIAL : 3 decennies au service du Metal !
1991, côte Est de l’Irlande, Nord de Dublin, PRIMORDIAL naît après quelques essais et changements de nom et de style .
Passant d’un black sauvage et rugueux proche de Celtic Frost ou Bathory à un black doom, folk au fil des ans tout en conservant un fil d’Ariane Pagan.
Nous voilà donc arrivés à ce dixième album qui, après une attente de cinq ans, annonce d’entrée la couleur avec une pochette orangée aux couleurs de fin du monde.
Par conséquent, dix titres de questionnements pour savoir comment cela finit.
Un album en outre dans la droite lignée des précédents, où avec ses tempos lourds et souvent lents, tu ressens toute la puissance vocale et la rage sous jacente d’Alan Averill qui laisse aussi une mélancolie brumeuse transparaître comme un brouillard noyant la lande
Tu ressens, qui plus est, à travers cette musique, le parfum ambré des tourbes irlandaises et la force des vagues se brisant sur ses côtes déchiquetées, les riffs et les arrangements sont comme le vent mugissant à travers la verte Irlande avec des mélodies et des séquences insistantes qui accrochent à chaque titre comme sur « ploughs to rust », « swords to dust ».
Tel un vent naissant dans un murmure pour prendre de l’épaisseur, une épaisseur lourde et menaçante comme l’orage qui gronde et finit par éclater. Rien de nouveau donc sous le soleil depuis la création jusqu’à la fin, clame Neamthanga.
Entendez les battements celtiques de l’appel de Cernunnos, Dieu de la nature aux bois de cerf guidant les chasses, dans une mélopée hypnotique aux rythmes cadencés, telle une longue course à travers les étendues sauvages du monde primitif.
Tu es transporté à travers un fighting spirit qui ne lâche jamais, tous contre tous, dans ce tourbillon qui t’étreint et t’entraîne vers la fin.
« Primordial une fois de plus à mis toute son âme et ses tripes dans cet album bien loin des recettes faciles et sans âmes, cinq ans d’attente mais quelle claque ! »
Primordial a une fois de plus à mis toute son âme et ses tripes dans cet album, bien loin des recettes faciles et sans âmes Cinq ans d’attente mais quelle claque ! La victoire à de nombreux pères et la défaite aucun comme le clame Primordial. Et elle s’appelle Primordial car elle est totale au vu de la puissance mélancolique et rageuse dégagée ici.
L’album a enfin été enregistré à domicile, aux Hellfire studio dans la banlieue de Dublin produit par Primordial et enregistré par Chris Fielding.
How It Ends a donc été une expérience positive pour le groupe, « calme, mais avec une éthique de travail et une intensité très fortes ».
« Il y avait aussi beaucoup de place pour l’improvisation une fois en studio, les démos étant la « structure » des chansons, et ils étaient ouverts aux changements de structures et de tempos, faisant ce qu’il fallait pour rendre les chansons aussi bonnes que possible. Le résultat est certainement une belle façon de célébrer plus de 30 ans de Primordial, et cette étape importante résonne avec Nemtheanga. « Cela me rend fier de penser que nous avons duré si longtemps. »
Bruce Dickinson ressort More balls to Picasso Le chanteur d’IRON MAIDEN Bruce Dickinson sortira son nouvel album solo, intitulé MORE BALLS TO PICASSO, le 25
Toujours animé par la même rage, le quatuor originaire de Manchester revient avec FEVEREATEN, leur deuxième album, à paraître le 31 Octobre chez Music For Nations / Sony. Depuis ses
ROYAL REPUBLIC reprend la chanson Venus Toujours là où on ne l’attend pas, le quatuor déboule avec single débridé, une reprise version « hard rock » du
INCITE annonce son nouvel album Les grooveurs et thrasheurs de Phoenix, INCITE, présentent leur incarnation la plus féroce avec leur prochain album, Savage New Times,