Solence – Angels Calling
Une ascension fulgurante : des rives de Norrköping aux scènes américaines
Formé à Norrköping, en Suède, Solence s’est rapidement imposé comme l’un des groupes les plus prometteurs de la scène metal moderne. Mélangeant metalcore, pop électronique et refrains fédérateurs, le quatuor a su trouver une identité forte entre mélodies accrocheuses et puissance instrumentale. Après leurs débuts remarqués avec Brothers (2019) et une montée en puissance sur Direction (2020) puis Deafening (2021), le groupe a franchi un cap artistique avec Hope Is a Cult (2023).
Installés désormais aux États-Unis, ils poursuivent leur conquête du monde metal moderne avec un nouveau missile sonore : Angels Calling (2025).
Angels Calling : l’électrochoc suédois
Dès l’intro, Angels Calling donne le ton : des chants d’enfants ou féminins asiatiques, presque mystiques, évoquant les atmosphères travaillées de Bring Me The Horizon, avant qu’une rythmique rapide et une double pédale incisive ne prennent le relais. Les riffs metalcore claquent, les mélodies synthétiques enveloppent le tout — une ouverture explosive qui met directement la barre très haut.
Sur Monsters in My Head, Solence poursuit dans cette veine hybride : des claviers massifs et un chant clair maîtrisé dominent, tandis que les breaks appuyés et une production électronique à la Electric Callboy injectent une énergie festive et irrésistible. Rien d’étonnant à ce rapprochement : les deux groupes ont tourné ensemble aux États-Unis en 2023, et cette influence electro-metalcore transpire dans la production.
Chaque titre trouve sa propre identité : Solence sait créer la surprise à chaque détour, ajoutant toujours « l’élément qui fait mouche » — une mélodie, un effet, une texture électronique — sans jamais perdre le fil conducteur de l’album.
Le résultat ? Un metalcore mélodique d’une redoutable efficacité : ça chante juste, c’est rythmé, plein de bonnes surprises, et l’électronique y ajoute une plus-value incontestable.
L’album s’écoute d’une traite, en 27 minutes à peine pour 10 titres, mais laisse une impression durable.
Des sommets d’énergie aux respirations mélodiques
Mess offre une respiration plus classique, portée par des mélodies lumineuses et des claviers aériens, quelque part entre One Morning Left et le BMTH période Jordan Fish.
Dead Alive démarre doucement, presque acoustique, avant d’exploser dans un tourbillon de guitares et de double pédale.
Dangerous to Love, quant à lui, aligne de gros riffs tranchants, renouant avec un metalcore plus frontal, sans renoncer à la brillance des refrains.
Par moments, on distingue quelques échos à We Came as Romans dans les harmonies et les breaks, voire des touches discrètes à la In Flames dans certaines lignes de guitare — un clin d’œil aux racines suédoises du groupe.
Un album court, intense et redoutablement addictif
Avec Angels Calling, Solence frappe un grand coup.
Court mais dense, l’album condense toute la quintessence du metal moderne : énergie brute, refrains imparables, sens du contraste et production léchée. En dix titres, le groupe prouve qu’il maîtrise parfaitement son style : un pont entre metalcore et électro, entre émotion et intensité.
Angels Calling n’est pas seulement un album : c’est un manifeste d’identité, celui d’un groupe en pleine maturité artistique, prêt à conquérir un public toujours plus large.
Solence Discographie
Brothers (2019)
Direction (2020)
Deafening (2021)
Hope Is a Cult (2023)
Angels Calling (2025)
Plus de détails sur l’album ici :
https://loudtv.net/clips/solence-presente-monsters-in-my-head/
Instagram du groupe :
