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Les Dimanches de Metal In Paname racontés par Arnaud

Les Dimanches de Metal In Paname II

“Se lancer dans le rock, c’est refaire la Commune de Paris.” Jean-Louis Murat.

Du Paris des beaux quartiers au Paname des grands boulevards, nombre de musiciens ont chanté la Ville Lumière et nombreux furent ceux qu’elle inspira.

Personne ne peut oublier que le jazz brilla aux Caveaux de la Huchette (entre autres), dans l’entre deux guerres et que les Beatles firent trembler l’Olympia. Aujourd’hui, la musique a évolué, et des passionnés font vivre et soutiennent une scène bien particulière, souvent stigmatisée mais qui ne cesse de vivre furieusement et de se renouveler : le metal.

Parmi les plus enthousiastes d’entre nous, Arnaud a décider de partager sa passion et surtout de faire que d’autres comme lui, se rencontrent discutent et vivent des moments d’échange passionnants.

Que sont les Dimanches de Metal In Paname ?

Bonjour cher ami, aujourd’hui nous allons parler de ton asso peux tu me la présenter ?

Je m’appelle Arnaud. A ses débuts, Metal In Pananme était une simple page Facebook sur laquelle je relayais toutes les infos concernant tout ce qui se passait sur Paris et ses environs. Je faisais des concours pour faire gagner des places de concerts, pour essayer de remplir des salles et de soutenir cette scène locale.

Depuis septembre dernier c’est devenu une association ce qui m’a permis de conclure quelques partenariats et d’organiser le 1er Dimanches de MIP l’année dernière. Le but étant de faire se rencontrer les acteurs de la scène parisienne et d’Ile De France.

Comment en es-tu arrivé au metal et quels sont tes artistes préférés ?

Mon père travaillait au service après vente de la Fnac. Il réparait le matériel des clients dans les années 70/80. De ce fait on avait à peu près toutes les nouveautés, avant tout le monde, des vinyles et cassettes de Led Zep, Pink Floyd, AC/DC, Accept… Et c’est ainsi que tout a commencé !

J’écoute et j’aime beaucoup de choses différentes. Même si j’écoutais Led Zep ou AC/DC, mon premier coup de cœur a été Metal Heart d’Accept vers 83/84 quand j’étais tout minot. Et Metallica bien sûr !

Comment est venue cette idée de créer MIP, et de vouloir t’impliquer dans cette scène metal locale ?

On voit souvent les mêmes individus quand on va dans les concerts. Quand j’ai commencé à côtoyer les artistes, on me demandait si je ne connaissais tel patron de salle, ou telle asso. J’ai donc essayé de mettre les personnes en relation. L’idée d’organiser un évènement et de faire se rencontrer les gens, m’est venue pendant le confinement. Je voyais que les salles fermaient faute de public. Je voulais faire bouger les choses et créer du lien.

Je me suis rendu compte aussi qu’il y avait beaucoup d’évènements qui sont organisés à Paris, parfois en même temps.  Ce qui fait qu’il peut y avoir de très bons concerts sans beaucoup de public. Cela montre la richesse de cette scène que je voulais mettre en avant.

Quel est ton modèle économique ?

Il n’y a pas de modèle économique ! En ce qui concerne les Dimanches de Metal In Paname, le lieu m’est prêté gratuitement par le patron du Berthom qui est un ami. L’accès pour le public est gratuit et les groupes ne sont pas rémunérés.

Bien sûr, ça me coûte un peu d’argent personnel pour pouvoir bien accueillir les artistes, faire un catering, faire un peu d’affichage… Mais ce sont mes fonds propres et je ne me ruine pas non plus.

Même si tout évènement demande de l’argent, j’aime bien l’idée d’un événement culturel gratuit.

La difficulté réside plus dans l’organisation, et la charge est plus mentale que financière.

Comment tu choisis les groupes et les intervenants qui participent ? Est-ce qu’il y en a qui auraient refusé ?

Pour la première édition, j’avais surtout contacté des personnes et des artistes de mon entourage, des artistes locaux, des personnes que je croise souvent en concerts comme par ex Loud TV, je ne sais pas si tu connais (Rires). Je tiens compte également de l’actualité des groupes.

Je n’ai pas eu de refus à proprement parlé, mais plutôt des impossibilités dues à des conflits de plannings.

Tu en es à ta deuxième manifestation, comment s’est déroulé la première ?

La première édition était un peu en « freestyle ». Je me demandais si ça allait marcher et si les gens allaient venir. Mais le bar a été très vite blindé !

Pour la deuxième édition, il a fallu revoir les emplacements pour éviter de bloquer l’accès aux toilettes par ex. Il a fallu revoir la disposition du merch des groupes et leur permettre de mieux rencontrent leur public.

On m’a dit que ça manquait de groupes féminins, ce dont j’ai tenu compte.

On aurait peut-être pu prolonger la soirée parce que nombreuses personnes sont restées. Mais on est dimanche et les gens travaillent le lendemain.

Quels sont les retours des artistes?

Ils étaient ravis, et j’avais déjà des propositions de groupes dès la fin de la première édition.

Pour la suite, peut être que cet engouement va se calmer et que j’aurai fait rapidement le tour des asso et de tous les acteurs de la scène parisienne, de France et de Navarre !

J’ai quand même l’impression qu’il y a beaucoup de monde qui se bouge mais que c’est encore éparpillé ! C’est pour ça que j’essaye de réunir tous les styles et de ne pas rester dans le carcan d’un metal pur et dur !

Pour la deuxième édition, j’avais envie de mélanger les genres. Il y aura des acteurs de la scène black metal, du punk, du hardcore. Ecr L’Inf que je n’avais pas pu avoir la première fois viendra avec son label Source Atone Records et sera à côté d’un groupe de punk rock garage par ex !

Comment vois-tu l’évolution à court, long, moyen terme de ton asso, de ce que tu aurais envie de faire?

Je vais d’abord voir comment se passe la prochaine édition, mais j’aimerai faire mieux sur la comm en termes de visuels et de teasers par ex.

Peut-être faire des concerts électriques plutôt que des showcases.

Faire des photos de groupes en backstage pour en montrer les coulisses. Mettre en valeur les groupes émergeants de la scène parisienne.

J’ai d’autres idées, mais il faut y réfléchir et les peaufiner …

Comment vois-tu la scène métal parisienne et son évolution ?

Je la trouve super riche, très qualitative, et incroyable ! Beaucoup de groupes parisiens commencent à partir à l’international. Je les incite également à aller en province. C’est beaucoup d’argent, de temps, d’investissement personnel et d’énergie mais la demande est très forte.

J’étais en contact avec un acteur de la scène marseillaise et je lui ai dit que j’adorerais faire un concert pendant un classico. Le classico du metal un jour de PSG/OM serait génial !

Si on parle de la scène metal en général, je dois avouer que j’en ai un peu marre de cette image du metalleux buveur de bière qui montre son cul !

Je voudrais montrer la réalité derrière ce cliché. ! J’aimerai qu’on montre un peu plus de metalleux, responsables, éco-responsables, qui bossent dur pour payer leurs factures !  Les metalleux ont tous des boulots, des vies de familles …Ils ne se résument pas à des buveurs de bières qui dépensent toute leur thune pour se saouler en festival. C’est une chose sur laquelle je voudrais travailler pour montrer une autre facette de ce milieu. J’en ai parlé à plusieurs personnes qui ont trouvé l’idée très intéressante. Il est très important pour moi de mettre en avant cette scène et ce qu’elle est vraiment plutôt que de me mettre en valeur.

On arrive à la fin de notre entretien. Que voudrais tu rajouter que j’aurais dû te demander ?

Tu ne m’as demandé qui participait à la saison 2 !

Parce que je le sais et que je vais encore le partager (rires)

Tout a déjà été annoncé, mais il y aura beaucoup d’autres choses à venir, des concours, des surprises… Il faut venir nous voir le 9 février !

Rendez vous est donc pris !

LES DIMANCHES DE METAL IN PANAME #2
Une journée de rencontres et d’échanges avec les groupes et acteurs de la scène francilienne.
CONCOURS, SHOWCASES, ET PLEINS DE SURPRISES.
SHOWCASES :
14h00 Beneath My Sins
15h00 Ecr.Linf
16h00 Despite The End
17h00 Kill The Princess
18h00 HARSH
Les stands avec les groupes : Kami No Ikari – The Paulines – Sex Shop Mushrooms – Qilin
Les Festivals : Fertois Metal Fest – Cernunnos Pagan Fest
Le Label : Source Atone Records
Streetwear : J’taime pas, Ink To The Void
Le Media : RSTLSS
🗓️ Dimanche 09 Février 2025 à partir de 13h00
📍 Les Berthom (35 Boulevard Voltaire, 75011) au pied du Metro Oberkampf

Retrouvez notre article à propos du premier évent : https://loudtv.net/les-dimanches-de-metal-in-paname-1/

Retrouvez toutes les infos à propos de l’évent : https://www.facebook.com/events/536268806038328

 

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