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ARCHITECTS explose l’Adidas Arena de Paris – live report

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Sam Carter de Architects à l’Adidas Arena de Paris

Architects enflamment l’Adidas Arena : un show incandescent et fédérateur

Un an et demi après leur dernier passage dans la capitale, Architects posaient de nouveau leurs flight cases à Paris, cette fois à l’Adidas Arena, pour défendre leur nouvel album The Sky, The Earth & All Between et donner le coup d’envoi de leur tournée européenne. Spoiler : la soirée a été à la hauteur des attentes — intense, galvanisante, et sans la moindre fausse note.

House of Protection : la révélation sauvage

La soirée débute avec House of Protection, nouveau projet mené par deux anciens membres de Fever 333. Dès les premières minutes, la formation américaine électrise la salle avec une énergie débordante. Entre circle pits, walls of death et une complicité instantanée avec le public, le groupe ne tarde pas à retourner la fosse. Véritable déflagration sonore et scénique, House of Protection s’impose comme un nom à suivre de très près.

Wage War : solides mais prévisibles

Vient ensuite Wage War, venus tout droit de Floride. Leur prestation, plus classique et millimétrée, manque peut-être d’un brin de folie pour totalement convaincre après le chaos organisé de leurs prédécesseurs. Bien exécuté, leur set reste toutefois un bon échauffement pour ce qui va suivre. Les applaudissements sont polis, mais la tension monte d’un cran : tout le monde attend la tête d’affiche.

Architects : machine de guerre émotionnelle

Puis les lumières s’éteignent, et les premières notes de “Don’t Stop Me Now” de Queen résonnent. La foule entonne le tube à l’unisson, créant un moment de communion euphorique avant que le véritable ouragan ne s’abatte. Architects investissent la scène dans un raz-de-marée lumineux et sonore, et lancent les hostilités avec “Elegy”.

Sam Carter, frontman charismatique, entre en scène comme une boule de feu : growls puissants, envolées maîtrisées, et une présence scénique captivante. Le décor, sobre mais redoutablement efficace, mise sur un jeu de lumières intense et un écran LED monumental qui sublimera les morceaux sans jamais voler la vedette à la musique.

Chaque titre est une claque. Le groupe enchaîne sans relâche, porté par une setlist qui ne laisse aucun répit. La fosse est en fusion, scandant chaque refrain, slammant à tout-va, les bras levés pour accueillir les corps portés par la vague.

Au moment de “Everything Ends”, Sam demande à la foule d’allumer leurs téléphones : l’arène se transforme en une voûte étoilée, suspendue hors du temps. Un moment de grâce, de ceux qu’on n’oublie pas.

Carter évoque aussi leur première venue à Paris, en première partie de Bring Me The Horizon, soulignant la relation unique qui s’est tissée avec le public français au fil des années.

Petit cadeau pour les fans : House of Protection rejoint Architects sur scène pour livrer une version détonante de “Brain Dead”, collaboration surprise aussi jouissive qu’inattendue.

Un final explosif

Après plus d’une heure et demie d’un set tendu comme une corde, Architects concluent avec leur imparable hymne “Animals”. Le public, lessivé mais heureux, salue une performance aussi puissante qu’émouvante.

Avec ce passage marquant à Paris, Architects confirment leur statut de poids lourd du metalcore mondial. Plus qu’un simple concert, c’était une véritable démonstration de force : sincère, brutale, fédératrice. Et surtout, inoubliable.

Regardez notre interview avec le batteur Dan Searle de Architects ici :

https://loudtv.net/interviews/architects-nouvelle-interview-video-avec-dan-searle/

Reseau social du groupe :

https://www.facebook.com/architectsuk

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