U.D.O. : TO THE GLORY OF THE HEAVY METAL GOD

David

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Date de publication : 31/08/2023

Mots-clés : Chroniques, Clips

Note de la rédaction :

 5/5

LE FOOTBALL AMERICAIN, C’EST COMME LA GUERRE NUCLEAIRE, IL N’Y A PAS DE VAINQUEUR, JUSTE DES SURVIVANTS. FRANK GILFORD.

TOUCHDOWN

U.D.O. – Touchdown (Official Music Video) :

Le stade est plein, l’ivresse de la foule est à son comble, hommes, femmes, enfants viennent assister à la prestation d’équipe du mythique U.D.O, et de son inusable QUATERBACK de légende DIRKSCHNEIDER.

L’homme est solide comme un roc et se tient prêt à livrer combat par le feu de sa voix éraillée, si atypique, et à l’énergie folle. Ainsi son écho monstrueux vibre dans l’entièreté du stade et rallie à sa cause de victoire, une team de choc, d’une extrême qualité technique et artistique.

Après les dernières prestations d’ensemble plus qu’ACCEPTABLES, s’achevant par un GAME OVER clouté et clinquant, DIRKSCHNEIDER ouvre son nouveau PLAYBOOK pour y trouver l’alchimie d’un retentissant TOUCHDOWN.

L’heure est ainsi venue pour l’arbitre (moi-même) de siffler le début du match, et pour U.D.O de lancer les hostilités par un très long KICK-OFF. Un PIGSKIN en flamme ?, pulsé par les battements cataclysmiques d’une batterie PAINKILLER (« Isolation Man ») qui creuse un énorme sillon dans le camp adversaire.

Un son énorme retenti, surpuissant, limpide pourvoyant un jeu très rapide au riffing plaqué or. Les journalistes semblent médusés (les voix parlées) par l’impact phénoménal de U.D.O. et de son collectif. Le ballon brulant et incontrôlable est relâché, un FUMBLE de l’adversaire qui écope d’une faute de pénalité et les premiers points sont marqués d’un magnifique FIELD GOAL.

Et ce n’est que le début d’une claque monumentale infligée par DIRKSCHNEIDER et ses sbires à leurs adversaires du soir. Un déluge (« The Flood ») d’émotions, rage, et soli exceptionnels investissent alors l’atmosphère incandescente du temple.

HYMNES FRACASSANTS

L’hystérie bat son plein, et les gens reprennent en cœur les hymnes fracassants développés pendant un match à sens unique, mais d’une hallucinante qualité. Un combat pour le droit (« Fight For The Right ») du peuple au refrain mémorable, scandé à tue-tête, dans les entrailles d’un heavy metal bouillonnant, dont le solo d’inspiration classique est dithyrambique.

U.D.O. – Fight For The Right (Official Lyric Video)

La déroute du camp adverse ne fait que s’amplifier sur les multiples coups d’attaque de U.D.O. Un DOWN aux quatre mouvements (« Fight For The Right », « Forever Free », « Punchline », « Sad Man’s Show ») sulfureux et idylliques (simple, puissant et entraînant « Forever Free », l’adrénaline groovy de « Sad Man’s Show »), jusqu’à une PUNCHLINE renversante (« Punchline » ligne de frappe au refrain sensationnel, posant sa majuscule sur un tempo plus progressif, marqué par des envolées guitaristiques de haute voltige).

U.D.O. – Forever Free (Official Lyric Video)

Malgré le GAME guerrier mis en place par U.D.O, son COEUR DE METAL semble inépuisable, et carrément inarretable. Le MARCHING TANK nous gratifie en plus de quelques variations vocales et artistiques (« The Betrayer » aux relents indus) du meilleur effet.

Débordé, suffocant, vomissant ses tripes, l’ennemi sportif du jour s’essaie à un BLITZ désespéré, pour ne pas mourir piétiner sur sa ENDZONE. Mais en vain, tant le bolide U.D.O. est lancé comme un rouleau compresseur qui perfore les corps et pétrifie les âmes, et qui contre avec un SNAP final tonitruant. Dernières foulées sauvages ( « Better Start To Run », véritable hymne à la gloire du heavy metal, suivi des guerriers et excellemment speed « The Battle Understood » et « Living Hell ») , menant au morceau de bravoure éponyme final (« Touchdown »).

AINSI TOUCHDOWN EST COMPTE

Le YANKEE STADIUM est debout, les joueurs adverses KO au sol. Ainsi s’échappe des hauts parleurs la clameur d’un public conquis à la démonstration sans faille, faite par U.D.O. Alors ses joueurs enlèvent leurs lourds équipements, prennent leurs instruments et jouent un terrible « Heroes Of Freedom », mêlant lourdeur riffing à l’écho prégnant de chœurs profonds.

U.D.O. rentre au vestiaire sous l’extase. Ébahis nous venons d’assister à un MUST, mené par un adolescent de 70 ans.

SALUT ROMAIN AU QUATERBACK DE LEGENDE UDO DIRKSCHNEIDER.

LINE-UP :

UDO DIRKSCHNEIDER (Chant)

PETER BALTES (Basse et Choeurs)

ANDREY SMIRNOV (Guitare Soliste)

FABIAN DEE DAMERS (Guitare Rythmique)

SVEN DIRKSCHNEIDER (Batterie)

STEFAN KAUFMANN (Guitare (live))

L’album comprend une apparition du violoniste STEFAN PINTEV sur le dernier morceau éponyme.

Le line-up du groupe est complété par l’ancien bassiste d’ACCEPT PETER BALTES depuis le mois d’avril, qui a enregistré les pistes de basse sur ce disque.

TRACKLIST :

01. Isolation Man
02. The Flood
03. The Double Dealer’s Club
04. Fight For The Right
05. Forever Free
06. Punchline
07. Sad Man’s Show
08. The Betrayer
09. Heroes Of Freedom
10. Better Start To Run
11. The Battle Understood
12. Living Hell
13. Touchdown

PRODUCTION :

Le nouvel album a été conçu et mixé avec le producteur MARTIN « Mattes » PFEIFFER puis a été masterisé par STEFAN KAUFMANN.

ARTWORK :

Comme l’album, la pochette de TOUCHDOWN est un magnifique coup de poing, au ballon futuriste. Elle est l’œuvre de l’artiste MARTIN HAUSLER. MAGNIFIQUE.